La Compagnie Intersignes

Parce qu’elle est résolument engagée dans une recherche sur les écritures contemporaines, tous les spectacles de la Compagnie Intersignes sont des créations.

Philippe Bulinge en est l’auteur principal alors que Maude Bulinge en co-signe avec lui les mises en scène.

Peu à peu se dévoile et se développe une œuvre qui convoque les grandes figures artistiques et historiques du passé pour provoquer des résonances intimes et personnelles chez le spectateur : partir en quête des âmes d'hier pour étreindre l'être d'aujourd'hui.

Derniers spectacles créés par la Cie Intersignes :

Antigone, 13 novembre, pièce dramatique pour 6 comédiens. avec le soutien de la SPEDIDAM, des communes de Chaponost et de Grigny, ainsi que l’Espace 44 (novembre 2019).

1670, les Amants de la Voie Sarde, spectacle théâtral pour 4 comédiens professionnels et 40 comédiens-amateurs. Spectacle soutenu par la SPEDIDAM, la Région ARA, le département de la Savoie et Coeur de Chartreuse  (juillet 2018). 21 représentations pour 4350 spectateurs.

Isadora, je suis libre !, pièce théâtrale et chorégraphique pour deux comédiens et une danseuse. (juin 2018). 13 représentations.

Les Malandrins de Chartreuse, spectacle théâtral pour 4 comédiens professionnels et 40 comédiens amateurs. (juillet 2016) Pièce soutenue par la SPEDIDAM en 2016 et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes en 2016 et 2017. 22 représentations - 3600 spectateurs.

Camille Claudel, pièce théâtrale et chorégraphique pour deux danseuses, une comédienne et trois écrans (janvier 2016).

Les Rostand, pièce dramatique pour deux comédiens (juin 2015). Pièce soutenue par la SPEDIDAM en 2015 et en 2017. Le Festival Edmond Rostand et le Réseau européen des Théâtres de Verdure. Ce spectacle atteindra les 100 représentations en 2021.

« Quelle bonne idée de faire revivre ce couple d’écrivains, que l’on associe surtout à Cyrano et à l’immense succès que la pièce remporta dès sa création (1897) On découvre les angoisses d’écriture d’Edmond, son amour du théâtre et surtout l’amour de sa vie, sa femme. Poétesse, Rosemonde Gérard se marie avec lui en 1890. Il est ici question de leurs conversations, leur intimité, leurs connivences, leur tendresse quand elle décide de renoncer à l’écriture pour pouvoir se consacrer à lui. De la jalousie de cette dernière, aussi, quand l’écrivain est complètement subjugué par Sarah Bernhardt. Le texte est bien écrit (Philippe Bulinge), à la manière de Rostand, avec des alexandrins. Les deux comédiens, très bons, nous font redécouvrir un poète que nous ne connaissons plus très bien et la femme qu’il aimait. On se régale. »

 Sylviane Bernard-Gresh.